Pendant la seconde guerre mondiale, plus d’une centaine d’hectares de la plaine des Vaux roux a été réquisitionnée par l’armée française puis par l’armée allemande. Un important camp militaire y a alors pris place, comportant de nombreux lieux de production et de stockage de munitions. Entre 1951 et jusqu’en 1965, la société RICOME a exercé des activités de destruction de munitions sur les terrains objet du projet.
Après presque trente ans d’occupation militaire et industrielle, les terrains ont alors retrouvé un usage agricole. Toutefois, ces différentes activités ont généré des pollutions localisées dans les sols et la végétation. En conséquence, des décisions préfectorales visant à protéger les agriculteurs et les consommateurs encadrent strictement les activités agricoles sur ces parcelles. La production agricole se trouve d’ailleurs interdite sur les secteurs où les niveaux de pollution en métaux lourds sont les plus élevés. Certaines surfaces se trouvent interdites d’accès au public.